De la ferrure aux pieds libres: l'histoire de Fandango, trotteur français
Témoignage avec photos à l'appui, trouvé sur le forum "lesaboteur.com", auteur Fandango
http://www.forum-equitation.com/index.php?showtopic=31517
ATTENTION: BEAUCOUP DE LECTURE EN PERSPECTIVE MAIS C'EST TRES INTERESSANT ET COMPLET, BIEN EXPLIQUE ET CLAIR!
Je mettrai à jour au fur et à mesure!
" Bonjour,
pour ceux que cela intéresse, ou ceux qui cherchent
des retours d'expérience, je me propose de retracer à travers des
photos la transition des pieds de mon cheval, de la ferrure aux pieds
nus.
Le cheval, Fandango, Trotteur français né en mai 2003.
Il
quitte l'entrainement en septembre 2005 à deux ans et demie, ferré
depuis environ 6 mois-un an (ils commencent tôt, les petits).
Castration, il est déferré pour l'occasion. Deux mois après, je le fais referrer, n'ayant pas entendu parler du parage naturel.
Débourrage à la monte en douceur, quelques petites ballades régulières.
En
2006 j'entends parler du parage naturel. Essayant de vivre proche de la
nature, et d'offrir aux chevaux une vie aussi proche de la nature que
possible, je me documente, puis séduite, je me lance.
Il est jeune, il a de bons pieds, pas de problème de corne,
mais des pieds avec une tendance à l'encastellement. La ferrure risque de mener les pieds dans ce sens-là.
Déferrage le 6 novembre 2006 : j'ai attendu l'hiver car les terrains sont plus humides.
Protocole : un bain de pieds de 10 minutes chaque jour, marcher sur le dûr chaque jour, 10 minutes au début, puis allonger.
Ne pas le monter pendant un mois ou deux, afin de le laisser se servir de son balancier pour trouver sans contrainte
- son équilibre,
- le bon mouvement du pied : poser d'abord en talon, puis à plat et relevé en pince.
le 6 novembre 2006 :
Antérieur droit, après déferrage.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad6_11.jpg)
Après parage
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adpar_ss6_11.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adpar_6_11.jpg)
Le premier parage est très léger, suivant la technique proposée par le maréchal.
Un mois après, le 29 novembre, sans retouche ( on retouchera après le second parage).
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad2911s.jpg)
Excusez la mauvaise qualité de cette photo.
Les
premiers temps à pieds, le cheval, est assez à l'aise au début puis
ralentit son allure, il cherche un peu son chemin sur les bas-côtés de
la route.
Les pieds ne font pour ainsi dire pas d'éclat, la paroi étant parée en arrondi avant le contact avec le sol. "mustang roll".
Ceci prive la boite cornée de l'appui direct, ce qui évite les éclats, les
douleurs de tiraillement, et accessoirement le risque de séparation de
la ligne blanche (séparation entre la ligne blanche et la paroi).
Ce discours est familier sans doute pour beaucoup, mais j'essaie
d'apporter tout de même ces détails, qui peuvent être intéressant pour
des yeux plus neufs sur le sujet.
Second parage début janvier, le maréchal est ravi de l'état des pieds. Il pare plus franchement. Il
ramène bien la boite cornée au niveau de la sole, des talons juqu'à la pince, et l'arrondit franchement tout autour.
Il ne pare pas la sole, celle-ci s'étant débarrassée toute seule de sa partie morte et
crayeuse. A partir de là, on ne la touchera plus.
Il pare les bares, les ramènes presque au niveau de la sole.
La fourchette est très fine, elle doit renaitre de ses cendres...
Elle va constituer un bon indicateur de progression, car je le rappelle les
pieds de ce cheval sont encastelés. Donc la fourchette n'a pas beaucoup
de place...
La saison froide ne développe pas un véritable hiver, mais le sol est tendre dans les prés.
Nous reprenons les ballades environ 3 à 4 fois par semaine.
Le cheval est en pleine forme, il marche plutôt bien, je le laisse choisir son terrain, je reste sur des allures lentes.
Au mois d'avril, j'allonge un peu le temps des sorties, et le temps se met au sec.
Ses pieds sont beaux et s'autoparent presque, mais je sens qu'il se protège les talons.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad1904ss.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad1904ssb.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad1904c.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad1904b.jpg)
Je constate qu'il a toujours les talons contractés et la fourchette fine
et longue. On voit sur la photo que la pointe de la fourchette dépasse
largement la moitié du sabot (des talons à la pince).
A mon sens il a les talons trop hauts, ce qui freine le processus d'élargissement du
pied n'écessaire dans son cas. De plus il reprend tendance à poser le
pied en pince et pas en talon d'abord (comme évoqué plus haut), pour
protéger ses talons.
Je me document...
Si un cheval adopte à
long terme ce mouvement du pied, il risque d'endommager ses structures
internes (cartilage, tendons...), et peut déclarer une maladie
naviculaire. Il faut donc l'éviter.
Beaucoup de chevaux de courses
commencent l'apprentissage très tôt après avoir été élevés dans des
paturage très tendres. Ils sont ferrés avant la fin de la maturation
des parties cartilagineuses de leur pieds en talon. Cette maturation ne
se termine pas, et cette partie reste fragile. En cas de douleur ils
développent petit à petit cette démarche dégradée et peuvent déclarer
une maladie naviculaire.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter les écrits de Pete Ramey, c'est très intéressant.
Comme j'ai le projet de participer à une randonnée de 4 jours dans le
sud de la France en terrain très dûr, je décide d'acquérir des
hipposandales, et je fais le point avec le maréchal.
Il accepte de lui raccoourcir un peu les talons, et immédiatement le cheval se remet à poser le pied en talon d'abord....
Il supprime également les évasements, qui sont des endroits, souvent sur
le côté des parois vers les talons, ou la corne s'évase. Il rape
carrément pour ramener la paroi à la verticale et fait un arrondi en
bas.
Les évasements sont source de douleur et risque de séparation de la ligne blanche.
Il refait l'arrondi bien plus franchement que je ne le fais entre deux de ses visites.
Je sens le cheval bien mieux dans ses pieds, c'est très net !
Le lendemain, je chausse les hipposandales toutes neuves, et je pars faire un petit tour.
Le cheval marche très bien, il me demande le trot et le galop, tout va bien.
Je pars en randonnée, nous avons 4 chevaux sans fers sur 10, les 4 sont
devant durant les 4 jours. Nous prenons soins de déchausser un peu
avant l'arrivée à chaque étape, afin que les pieds travaillent nus aussi.
Nous faisons des étapes de 25 à 35 kms, la cadence est bien soutenue.
De retour de la randonnée, Fandango est en pleine forme, ses pieds sont
beaux et je reprends les ballades en alternant les pieds nus et chaussés.
Je lui mets les hipposandales pour les sorties d'une
journée, car les chemins étant très caillouteux (cailloux coupants et
rochers), et sa transition étant délicate, je ne souhaite pas aller
trop vite.
Un point sur le suivi des pieds :
le maréchal vient tous les deux mois pour un parage, et entre chaque, j'entretiens
l'arrondi et rape un peu les talons (très peu) tous les quinze jours
environ, sachant qu'il marche pas mal pieds nus, ce qui constitue un
bon parage en soi.
22 mai.
Le pied est un peu moins allongé, la fourchette s'élargit un peu. La sole devient bien concave (première photo).
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad2205sc.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad2205ss.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad2205c.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad2205.jpg)
Sur cette dernière photo, on voit bien le pied encastelé.
Plusieurs auteurs sont d'accord pour décrire le pied encastelé comme le cas de réhabilitation le plus difficile.
Ca m'effondre un peu de lire cela. J'ai souhaité le déferrer pour augmenter son confort, pas pour le faire souffrir.
On voit également sur la dernière photo un évasement de la corne sur le
devant à droite. Le maréchal va supprimer cet évasement sans ménagement
à sa prochaine visite.
On voit au tier inférieur une ligne horizontale marquant la corne. Cette ligne marque le déferrage. Ce qui est au dessus est de la nouvelle corne, ce qui est en dessous a connu la ferrure.
On dit qu'il faut un an pour que le pied renouvelle sa corne (ça dépend de l'individu et de l'environnement, bien sûr).
Pour illustrer l'intérêt des hipposandales, voici une photo de la randonnée dans le sud.
Nous avons marché à peu près constament sur ce genre de sol.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/p4290098.jpg)
Nous étions fiers de constater que les chevaux "en pantoufles" ne glissaient
pratiquement pas, alors que les chevaux ferrés glissaient beacoup sur
les plaques de roche.
Contents de trouver quelques avantages pratiques !
Voici la photo d'un sabot postérieur de Fandango le 22 mai.
Elle permet de voir la concavité de la sole, le cal plantaire, c'est à dire
la partie plane entre la pointe de la fourchette et la pince, et la
fourchette déjà plus large.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/pg2205ss.jpg)
Les antérieurs au repos supportent plus de 50% du poids du cheval.
En mouvement, les postérieurs supportent plus de 50% du poids du cheval,
car ils participent à la propulsion. En général, la transition est plus
facile avec les postérieurs, car ceux-ci sont plus sollicités chez le
poulain et durant toute la vie du cheval.
De fait, certains chevaux ne sont pas ferrés des postérieurs, sans aucun soucis.
Avant de continuer, j'essaie de faire un point sur ce que l'on recherche au cours de la transformation du pied :
une boite cornée en forme de pyramide tronquée, dont les parois restent
droite. Il ne faut pas que la paroi s'évase vers l'extérieur. Pour
l'évaluer, prendre une rêgle ou la rape, la poser le long de la paroi
de haut en bas. La paroi doit être aussi droite que la rêgle.
Une pince courte et le tour de la paroi arrondie (mustang roll).
ces deux effets aident le pieds à quitter le sol rapidement lors de la
locomotion, puisque la pince est la dernière partie à quitter le sol.
Si la pince est longue, et pas d'arrondi, le pied a du mal à basculer
(en outre, ça fait forcer les tendons).
Un retard du lever peut occasionner un retard du poser suivant. Le pied qui se pose en retard
lors de la marche n'a pas le temps de se poser en talons, le pied vient
planter la pince dans le sol et le cheval abîme les parties
cartilagineuses de ses pieds (et son naviculaire (je ne détaille pas,
mais si qq'un est intéressé, je peux le diriger sur un article
intéressant qui explique le processus)...)
L'arrondi permet en outre d'éviter l'appui de la paroi sur le sol, ce qui provoquerait :
des éclats lors de la marche sur un sol dûr ou caillouteux,
un tiraillement entre la paroi et la ligne blanche avec risque de séparation.
Les chevaux vivant au pré sans trop de soin, notament rarement parés
développent quelquefois une "fourmillière", ou une "maladie de la ligne
blanche".
La paroi trop longue aboutit à cette séparation d'avec
la ligne blanche. Les saletés se mettent dans l'espace entre les deux,
il peut s'en suivre une invasion par un champignon, par exemple.
Une fourchette large et finissant en pointe vers le milieu du sabot :
celle-ci doit affleurer le sol sans le toucher pour autant en premier,
elle joue le rôle d'amortisseur du pied. Chez le pied ferré, elle ne
joue pas ce rôle, car :
elle ne touche que rarement le sol
le pied, bloqué par le fer, ne peut pas s'élargir lors de l'appui sur le sol.
Une fourchette fine et longue est souvent le signe de talons contractés.
Une sole non crayeuse, concave autour de la fourchette, avec un cal plantaire en pince.
La concavité de la sole dépend en fait des conditions climatiques du lieu de vie du cheval.
Les chevaux vivant en milieu sec voire désertique (on le voit sur les
modèles de pieds de chevaux sauvages tels que les mustangs) présentent
des soles très concaves.
Les chevaux vivants dans des milieux humides et des terrains toujours souples (angleterre, par exemple) présentent une concavité de la sole bien plus discrête.
Les talons doivent être courts et larges : ceci est le contraire de ce que l'on recherche souvent chez un pied ferré.
Des barres courtes, dépassant peu de la sole.
Récemment, j'ai lu un article de Pete Ramey qui expliquait qu'il avait cessé de
parer les barres des chevaux qu'il avait en soin, constatant qu'ils
s'en portaient mieux en période de transition.
Plusieurs s'accordent à dire que les matières de renouvellement du pied partent du centre du
pied, et que des barres importantes permettent de porter du poids et de
fournir de la matière nécessaire ensuite en périphérie.
cette explication est un peu fumeuse, mais je vous la re-transcris suivant ma compréhension.
Une ligne blanche bien visible sur la périphérie. Elle apparait légèrement
en surépaisseur et a un aspect pelucheux en phase de transition.
Idéalement, elle est jaune si elle est bien saine, et le plus souvent
beige ou marron.
La ligne d'eau est la ligne de couleur blanche que l'on voit juste à côté de la ligne blanche, à l'extérieur de celle-ci.
La ligne d'eau est un repère pour effectuer l'arrondi de la paroi, lorsque le maréchal l'effectue par le dessous.
La couronne doit présenter une sorte de peau à sa base, signe d'un pied en bonne santé et bien hydraté.
Il est facile de voir cette peau à la naissance de la corne le matin lorsque les pieds des chevaux sont dans la rosée.
Pour le parage, comme j'ai essayé de l'expliquer, on utilise des repères de
forme, en regardant la forme du pied et son évolution, et des repères
dynamiques en observant la locomotion du cheval.
Je remercie les personnes qui pourront me corriger si j'ai fait des erreurs, écrit des bêtises, ou compléter mes oublis.
Voici quelques images que j'ai réussi à mettre au format acceptable ici...
Le modèle, très connu... Pied de cheval sauvage vivant aux US en terrain aride.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/mod_le.jpg)
Un beau pied, qui s'autopare et travaille en terrain très sec (corne blanche)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/mod_le1.jpg)
L'arrondi, "mustang roll"
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/mustang_roll.jpg)
Le breakover
le pied arrière quitte le sol :
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/breakover_1.jpg)
Puis il s'avance et va toucher le sol :
première photo : poser en talon = bonne allure
seconde photo : poser en pince = allure dégradée
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/breakover.jpg)
pour montrer la différence d'allure, on a placé le cheval :
1 : en descente, le pied a le temps de dérouler son mouvement avant de rencontrer le goudron.
2 : en côte : le pied rencontre le goudron prématurément.
Les évasements
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/evasements.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/_vasement2.jpg)
Durant tout le mois de mai, la météo arrose largement la campagne
lyonnaise, mais Fandango reste à l'aise dans les pieds. Notament sur
une ballade de 5 heures pieds nus, sachant que les terrains, mêmes
humides, sont très dûrs et abrasifs.
Puis dans le mois de juin, je constate un retour de la sensibilité.
Je constate que la belle concavité acquise au cours de ces derniers mois s'amoindrit.
Son habitat y est pour beaucoup je pense : terrains très souple, beaucoup de pluie.
Je me documente encore :
Pour les pieds encastelés, contractés, la réhabilitation dure facilement plus de deux ans.
Beaucoup de phases douloureuses sont à prévoir.
J'appelle un ostéopathe qui travaille en énergie (pas en action mécanique) sur les chevaux.
Il promène ses mains autour du cheval, pour un examen général.
Sans lui parler de pieds nus ni de parage naturel, je lui demande simplement "ce qu'il sent vers le bas".
Il descend ses mains autour des membres et me dit de suite :
"ça ne circule pas en dessous des canons".
Mon
sang ne fait qu'un tour. Le déferrage ayant entre autre pour objectif
de rendre une circulation correcte dans les membres du cheval, 6 mois
après Fandango en est loin !
pour illustrer, voici un
thermogramme, qui a déjà été montré dans un autre post, montrant la
circulation sanguine dans les membres d'un cheval.
Un de ses pieds
est ferré, les trois autres sont déferrés. La couleur rouge traduit
chaleur, donc circulation. On la voit bien dans les sabots. La couleur
bleue traduit le froid, absence de circulation.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/thermograph.jpg)
Je lui explique la démarche en cours, et lui demande plus d'explications.
Lorsque
les ferrures ont été très serrées, les pieds sont contractés. Certins
chevaux peuvent restés bloqués à ce stade de la transition si on
intervient pas.
Comment ?
Par l'ostéopathie.
Il a promené ses mains autour du cheval et de ses membres.
Le lendemain, le cheval ne pouvait plus faire un pas sur le goudron.
L'ostéopathe m'a demandé de lui permettre de passer en douceur cette phase de retour à la circulation et à ses sensations.
Une semaine après, je le monte à nouveau, il est à l'aise.
Il me conseille d'utiliser des hipposandales, afin d'installer une bonne démarche (poser du pied en talon).
Après son passage, photos du pied
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adss22_6_07.jpg)
On voit une langue de sole qui repousse
On voit après la ligne blanche, zone pelucheuse marron (mes excuses, le pied n'est pas propre)
Les talons ne seraient-ils pas en train de se libérer ? Les glômes semblent plus gros. Difficile de juger...
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adsc1_22_6_07.jpg)
Visite du maréchal début juillet
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adss2_4_7_07.jpg)
La fourchette semble plus large, elle semble prendre sa place.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adsc4_7_07.jpg)
Concavité plus discrète. Sur cette photo et la précédente, on voit bien le mustang roll.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad4_7_07.jpg)
Plus d'évasement visible, et... on a presque atteint la limite de l'ancienne corne.
J'utilise les hipposandales en ballade.
une semaine après, je pars deux jours dans le puits de dôme faire une randonnée.
Au bout de deux heures le premier jour, j'ôte les hipposandales car les terrains sont doux.
Fandango est parfaitement à l'aise et montre beaucoup d'entrain et d'excitation à garder la tête du peloton.
Dimanche idem, mais nous passons la journée sous un temps pluvieux et les pieds des chevaux sont dans l'eau toute la journée.
Il s'en suit une période de plus grande sensibilité, la corne semble également plus tendre.
Dans cette démarche, je suis consciente que ce cheval représente un cas de réhabilitation difficile.
Plusieurs chevaux autour de nous sont également en phase de transition, leur progression est plus linéraire.
Fandango essuie régulièrement des retours en arrière d'un point de vue aisance et sensibilité.
Je
cherche toutefois à établir un lien entre ces retours en arrière et son
environnement, comme par exemple la richesse alimentaire des paturages,
l'humidité des terrains, son activité physique, etc.
J'aimerais échanger avec ceux qui peuvent avoir fait des constats sur ces aspects.
Je
remercie en passant Pommekitty, qui m'a éclairée sur certains aspects
de la transition dans le cas de son cheval, comme par exemple sur
l'intérêt des hipposandales....
QUOTE cette
année deux jours , et parfois difficilement avec plus souvent que l'an
dernier la sensation de revenir à la case départ , et une grosse
lassitude de ma part, car il n'est pas agréable de sentir son cheval se
retenir comme il le fait parfois
Je
suis d'accord, j'ai aussi des moments de découragement, car lorsqu'il
est parfaitement bien dans ses pieds nus, et que quelques semaines
après il semble souffrir, je tombe dans le doute :
"je fais cela pour qu'il soit mieux plus tard, mais il souffre aujourd'hui."
Mais Cyrenne, Fandango a plus de chance, il a pu trouver des hipposandales à sa taille.
C'est pourquoi aujourd'hui, comme Natmike, je sais que je ne planterai plus un clou dans les sabots de Fandango.
J'aime
assez l'idée de le laisser vivre pieds nus et de chausser les
hipposandales pour aller se ballader. Elles sont un peu difficiles à
mettre, mais la santé de ses pieds vaut bien un petit effort.
Ayant une pouliche d'un an à la maison, je me suis intéressée au cas des petits également.
Les poulains
A l'état sauvage les poulains, s'ils veulent survivre, doivent suivre leur mère et la harde dès le deuxième jour de leur vie.
En moyenne les harde parcourent 30 km chaque jour en terrain parfois
aride, afin de trouver de l'eau, de l'herbe et les différentes plantes
qui les aident à vivre, ainsi que pour échapper aux prédateurs (s'il en
reste encore...).
Donc le poulain use également ses pieds, comme un adulte.
Il est donc recommandé de parer très tôt les poulains suivant la méthode de parage naturel. Cela permet :
- de stimuler la pousse de la corne
-
de prévenir les défauts d'applomb, (entrainant également des tensions,
inflammations non souhaitées des tendons et des articulations)
- de prévenir d'autres problèmes comme la séparation de la ligne blanche par excès de paroi, etc.
Il
est recommandé d'élever les poulains sur des terrains pas trop souples.
J'ai retenu une phrase : "le poulain devrait dormir dans un lit aussi
dûr que là où il travaillera". Cela permettra d'obtenir la maturation
des parties souples et fragiles du sabot, principalement en talon,
comme les cartilages latéraux (c'est le problème des chevaux de course
élevés sur des terrains très souples et mis au travail et ferrés avant
la maturation complète de cette partie des pieds. On commence à faire
la corrélation avec l'apparition du syndrôme naviculaire (autre ex.
quarter horses, pour certains débourrés très tôt))
Il est
recommandé de fait de faire marcher les poulains sur le dûr, (par
exemple en les emmenant en ballade avec les chevaux adultes).
J'en profite pour revenir sur un principe :
l'usure de la corne stimule la pousse.
C'est une question que l'on se pose. Au bout de plusieurs jours, de randonnée, la corne va être usée....
En fait si le cheval travaille régulièrement, sa corne de renouvellera plus vite.
L'envers
de la médaille est que lorsque l'on rape certains endroits plus que
d'autres, pour rectifier une imperfection, ce coup de rape va stimuler
la repousse de la corne.
Par exemple, si je rape les talons de
Fandango souvent, afin de permettre à son pied de s'élargir, la corne
va prendre l'habitude de pousser plus en talon.
Il faut trouver le bon dosage...pas facile.
Pour illustrer le parage naturel, voici une photo de Fandango qui fait
de la luge d'été, et nous montre ses pieds à l'occasion !
Il
revenait d'une journée de ballade mercredi dernier (il était chaussé
pour la ballade car nous avons évolué en terrains très rocailleux
pendant les 6 heures).
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/p7180158.jpg)
Pour reparler des chocs et vibrations dûes aux fers, que j'ai évoquées répidement, voici quelques chiffres :
Un pied ferré transmet à l'organisme un choc 15 à 30 fois plus fort qu'un pied nu.
Les
ondes hertziennes, à partir de 20 Hz, sont néfastes pour l'organisme.
On voit apparaitre des pathologies tendineuses, articulaires, osseuses,
puis cardiovasculaires, etc.
Les vibrations transmises par le fer sont de 800 Hz, ce qui correspond à 800 vibrations par seconde.
C'est la même fréquence que la roulette du dentiste.
Si l'on doit garder son cheval ferré, je pense qu'il est préférable de ne
pas feaire des kms chaque jour sur le dûr. ou alors, lui proposer les
bas-côtés herbeux, peut-être
Non, en fait ferré ou non le cheval doit poser son pied en talon
d'abord. S'il est bien ferré, il n'y a aps de raison que cela en soit
autrement.
A partir du moment où il y a des douleurs, par exemple,
comme des pieds trop serrés, ou des applombs défectueux, comme trop de talon par exemple, le cheval peut être amené à poser son pied en pince.
Et là, il va se faire mal un peu chaque jour :
il va encaisser une onde de choc non amortie par l'écartement du sabot et les parties souples du talon (pied ferré encore plus, avec les vibrations) abîmer ses cartilages latéraux, les tendons vont frotter sur le naviculaire et l'émietter....
Tout cela sur du long terme, bien sûr, pas en une heure !
Cela est très bien expliqué dans cet article, mon interprêtation n'est qu'approximative...
Ca me donne l'occasion de parler de l'aspect thérapeutique du parage naturel, tel que je l'ai vu en furetant sur internet.
Le naviculaire d'abord
Si l'on en croit le discourt de Pete Ramey, les conditions d'élevage de
nos poulains (sols trop souples, abondance de ressources ne leur
demandant pas de se déplacer pour vivre), ainsi que le ferrage très
tôt, ne permettent pas la maturation complète du pied, celle-ci étant
interrompue par la ferrure.
Le cheval pose son pied en pince sur sol
dûr pour protéger la partie talon qui est immature et trop sensible, et
endommage ainsi petit à petit les cartilages latéraux, le tendon
fléchisseur et pour finir l'os naviculaire.
Cela parce que poser le
pied en pince ne permet pas l'absorption des chocs, et augmente
doublement la force de traction sur les tendons (mouvement mécanique
anormal).
Traitement :
Les ferrures orthopédiques, eggbar,
fers à l'envers, proposent de relever le talon du pied. Cela force
encore plus le pied à se poser en pince, même de manière non visible :
même si le pied se pose en talon, la dernière phalange arrive à se
poser en pince du fait de l'inclinaison du pied.
Cela empèche
l'absorption des chocs, et protège la fourchette et le coussinet
plantaire qui perdent leur capacité à fonctioner correctement.
Le parage naturel redonne au pied un talon bas et un fonctinnement sain du sabot. Le talon se pose en premier sur le sol , minimisant la tension sur le fléchisseur profond et la région naviculaire.
On retrouve une bonne absorption des chocs.
Avec l'utilisation d'hipposandales pendant quelques temps, le cheval
réapprend à poser son pied en talon sans risque de douleur, et ses
structures internes se développent et finissent leur maturation.
Voici une photo d'un cheval naviculaire qui a retrouvé sa joie au travail
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/navi.jpg)
La fourbure
Il s'agit d'un processus inflammatoire dans
le pied, provoqué par une réduction de l'apport sanguin au niveau des
lamelles (tissus lamellaires du pied).
Les douleurs ressenties sont
dûes au fait que les parties tissulaires approvisionnées par les
vaisseaux sanguins manquent d'oxygène et d'éléments nutritifs.
Parallèle chez l'homme : infarctus, ou crise d'apoplexie.
Dans les cas importants, les lamelles seront détruites et ne pourront plus maintenir les structures du pied en suspension dans la boite cornée. La troisième phalange peut alors basculer et percer la sole.
Facteurs favorisant : alimentation trop riche à volonté, pieds non entretenus
avec notament talons trop hauts ou pieds en babouche.
Le cheval pour se soulager adopte une posture permettant de soulager l'appui sur la sole, comme on le voit sur la photo suivante.
Certains traitements par la ferrure choisissent de rehausser les talons du cheval, mais on consatate que le cheval essaie plutôt de soulager l'avant de son pied.
Le parage d'un pied fourbu propose au contraire de baisser les talons, de raccourcir la pince.
L'abaissement des talons permet à la troisième phalange de retrouver une inclinaison plus importante, pour se rapprocher de sa position normale.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/fourbure_evol.jpg)
Cette photo montre un antérieur ferré à l'envers (premier traitement tenté), puis après 4 mois de parage naturel.
Les
photos suivantes montrent un pied fourbu dans un cas extrême, avec une
troisième phalange ayant traversé la sole (bosse sous la sole).
Puis après plusieurs mois de parage, le pied se reforme.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/fourbure.jpg)
Il va sans dire, le parage en cas de fourbure s'accompagne d'un régime alimentaire strict, et de repos pour le cheval.
Brr.... c'est une affection grave, on ne la souhaite à personne.
Un oubli :
Radiographie comparative du pied : à gauche, un pied sain, la troisième phalange se trouve dans l'alignement des deux autres.
A
droite, un pied fourbu, la troisième phalange bascule vers le bas,
l'angle est important par rapport au sol (voir le fer qui marque
l'horizontale)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/radio_fourb.jpg)
Le pied bot
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/pied_bot.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/bot.jpg)
Ci-dessus, récupération après plusieurs parages
Puis, la maladie de la ligne blanche, la double sole, etc....
Une vue d'ensemble sur la différence de posture du cheval, qui peut avoir développé des contractions musculaires dûes aux vibrations des fers, à la contraction de ses talons, etc...
Sur la photo : avant déferrage, et de suite après déferrage
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/posture.jpg)
Fandango, quand à lui, marche sur les cailloux et les pierres tout le temps.
Cette année, il y a encore de l'herbe verte, mais les chemins sont de toute façon très mauvais.
La ballade de mercredi dans les bois...
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/p7250070.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/p7250071.jpg)
Heureusement, il y en a de moins mauvais...
Du fait d'un retour à la sensibilité en ce moment, je lui ai remis les
chaussures ; et mercredi j'ai testé la ballade avec seulement deux
hipposandales devant.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/p7250074.jpg)
Je ne l'ai pas senti à l'aise.
L'ostéopathe est venu le voir hier, car il avait l'arrière-main un peu en désordre (je le sentais à sa facilité à glisser de l'arrière ces derniers temps).
Il m'a confirmé que la circulatin sanguine était bien rétablie dans les
pieds, et qu'il a les pieds très sensibles en ce moment car ses talons
sont immatures.
Il me conseille de lui faire porter ses 4 hipposandales le temps qu'il termine la maturation des parties tendres de ses talons en posant correctement le pied (ça ne pouvait pas se faire avec les fers).
J'ai trouvé une photo qui montre la comparaison entre un pied aux talons contractés, et un pied nu bien ouvert aux talons larges.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/talonscontr.jpg)
Voici le talon antérieur droit de Fandango. Il y a encore du chemin à faire...
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/agd25_7_07.jpg)
Vous pouvez vous amuser à palper l'arrière du pied, en plaçant votre pouce dans le creux entre les talons. Si le pied est mature, on sent une partie dure qui se matérialise dans les chairs sous la peau : il s'agit des cartilages latéraux, qui sont fibromateux.
Si le pied est immature, on ne sent rien. C'est le cas pour Fandango.
Essayez, cela vous donnera un état des lieux....
Il est important de vérifier que la transition se passe bien : retour à la
circulation sanguine, positions antalgiques éventuelles, contractures
musculaires possibles si douleurs aux pieds...
Cela peut décourager ceux qui souhaiteraient déferrer uniquement pour des raisons économiques. La première année n'est pas vraiment économique.
J'ai recueilli quelques photos de chevaux pratiquant différentes disciplines pieds nus. Sur tous les continents, sur tous les terrains.
La pratique sportive en compétition montrerait semble-t'il de bons
résultats, les pieds de chevaux étant plus légers, les performances du cheval s'en trouvent augmentées.
Une cavalière d'obstacle ayant participé aux jeux olympiques dit avoir constaté un gain de performance de 30% sur sno cheval.
Les cavaliers de dressage ayant mis leurs chevaux pieds nus constatent unretour vers des allures légères et aériennes, pour des chevaux qui avaient perdu leur brio précédemment.
En endur ance, certains chevaux pieds nus particpent à des épreuves de 80 et 160 kms, pieds nus ou chaussés d'hipposandales. Dans les deux cas, on les voit à l'arrivée dans les 5 premiers.
En effet, le poid d'un fer dans le mouvement multiplié. Je me souviens avoir abandonné mes chaussures high tech pour la randonnée pédestre en montagne. High tech, mais si
lourdes, que je gagnais des courbatures, de la fatigue, des
contractures dans les jambes et le dos.
Donc, en vrac :
dressage
obstacle
cross
endurance
attelage
barrel
randonnée
courses
patrouilles de police !
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/sport.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/disciplines.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/cross.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/endurance.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/endur.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/police.jpg)
Aujourd'hui, Fandango est déferré depuis près de 9 mois.
Sa transition sera très progressive.
Les derniers souvenirs de contraintes musculaires relatives à son modes de vie précédent (il a été entrainé pour les courses de trot et ferré à 18 mois) sortent aujourd'hui, comme ce déplacement du bassin (diagnostic ostéo).
Je sais que compte-tenu des terrains très accidentés de
notre région, nous aurons sans doute régulièrement besoin des
hipposandales.
Malgré cela j'adopte avec plaisir cette nouvelle façon de monter :
Chaussé d'hipposandales pour la ballade si le terrain est accidenté, et le reste du temps, pieds nus et libre, comme ce beau petit jeune...!
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/libre.jpg)
---Voici un point sur les pieds de Fandango le 5 aout.
Il est déferré depuis 9 mois.
Depuis une semaine, Fandango est en vacances, il reste dans le pré avec la pouliche.
(après avoir beaucoup profité des plaisirs de l'équitation d'extérieur, je me consacre à mon fils, et à d'autres plaisirs).
Le terrain est sec, mais sachant l'opulence d'herbe, il ne marche pas beaucoup.
Sur les deux hectares, l'abri et le ruisseau sont à l'opposé, l'herbe est au milieu.
Après
une semaine de repos complet, Fandango retrouve de l'aisance sur
terrain dûr. Je pense qu'il avait developpé une sensibilité et des
douleurs au niveau des parties tendres de ses talons, comme expliqué
plus haut, du fait de notre mois de juillet assez intense et de son
retard de développement de ces parties.
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adss5_8_07.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adsc5_8_07.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ad1_5_8_07.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/adc5_8_07.jpg)
(IMG:http://www.bellapix.com/user/global/ACCOUNTS/USER447b166b8905d/images/ada5_8_07.jpg)
Cette semaine de repos a permis à ses pieds de se relaxer, cependant il semble que la transition en soit freinée d'autant.
Les pieds redeviennent plat dessous.
Fandango sera encore 10 jours en vacances, car nous partons un peu.
Il reprendra le travail progressivement avant la fin aout.
Les
25 et 26 aout, il se prêtera à un parage effectué lors d'un stage de
parage naturel avec Anouk Nathan. Avec son accord, je placerai quelques
photos, et j'espère que ce stage apportera encore des éléments de
conaissance que je pourrai reporter ici...
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